jeudi 11 décembre 2008

"Sans nom"

(le jardin de nuit)

On dit que Dieu n'existe pas. Soit.

Mais de retour à quatre heure du matin du jardin, la beauté de cette nuit étoilée, la beauté de cette nature extraordinaire qui m'entoure me fait dire que la Création est absolument fabuleuse et l'homme est une créature qui a la faculté de pouvoir contempler.

Contempler le ciel constellé d'étoiles, se laisser absorber tout entier dans la beauté pure qui s'offre à ses yeux.



Alors, soit! Dieu (le dieu des hommes) n'existe pas, mais une question reste en suspend : "Ça" dans lequel je suis plongée, "Ça" est d'une force prodigieuse, d'une beauté transcendante qui me laisse pantoise. Le dieu des hommes est bien "petit", étroit et sans profondeur au regard de "Ça" qui me transporte.

Pourquoi a-t-il fallu que les religieux et les donneurs de leçon viennent tout gâcher...?! Car bien des hommes ont été bouleversés par cette Puissance à laquelle ils ne peuvent donner de nom.

Il n'y a pas de querelle, il n'y a pas de dogmes, il n'y a pas de guerres face à "Ça", c'est trop fort, trop beau. Il n'y a que le silence, l'harmonie dans la contemplation.

Et c'est absolument universel et sans nom.



(soir sur la mer)

2 commentaires:

Mingingi des prairies a dit…

La nature la nuit c'est quelque chose de fabuleux, j'ai souvent une pensée pour les gens (nombreux) qui ne sortent jamais la nuit, ils passent à côté d'une ambiance si particulière, on voit le lieu où on vit d'une tout autre façon, il y a des nuits magnétiques, protectrices et d'autres où j'ai la sensation qu'il ne vaut mieux pas s'y aventurer. Chez moi il y a des cerfs qui rôdent la nuit, on retrouve leur traces au petit matin...Rien que de savoir qu'ils sont là, à errer, je trouve ça fascinant. Ce matin la lune s'est couchée de la même couleur que sur la photo mais dans un paysage de neige...un pur moment de magie.

Anonyme a dit…

Comme toi, c'est dans les moments où j'observe la beauté de la création, la cohérence et la précision de chaque chose dans ce monde que je suis persuadée que cela ne peut être le produit du hasard. En effet peu importe comment on nomme cette puissance créatrice, cette transcendance, je la sens autant dans le monde qui m'entoure mais que dans mon for intérieur...