jeudi 21 mai 2009


Commentaire d'Eipho sur l'article précédent :

"Mais je me demande quelque chose. Est-ce que sans cela, c'est à dire, si nous n'avions pas tout exploité, pollué, abîmé, est-ce qu'on l'on se bougerait autant que l'on le fait maintenant dans cette planètaire prise de conscience ? Je veux dire, que si ça se passe maintenant, c'est peut-être parce qu'il y a un sens. La terre est un berceau qu'ils avaient dit. Je dis aussi qu'elle est une école. Si nous ne percevions pas un terme, alors tout tournerait toujours pareil, et il faut que ça change !"

Je me pose cette question également. Car nous sommes tout de même les enfants de cette Terre, enfants de la Force de Vie qui anime toute chose et toute créature vivante. De plus, nous avons certainement à évoluer d'une toute autre manière que nous l'avons fait jusqu'ici. Cette prise de conscience généralisée nous permet enfin de comprendre que le matériel ne nous satisfera pas et que nous avons à élever notre conscience à des stades supérieurs de vibrations.

En ce sens, oui, la Terre est une école et nous avons encore beaucoup à apprendre.
Nous pouvons constater que plus l'être humain s'élève spirituellement (en dehors de toute religion), plus il se détache des "avoirs", des biens de consommation, de la vie matiérielle, que la plupart d'entre nous considère comme indispensables.
Je dirais que cette vision étroite de notre existence fait preuve sans doute d'une pauvreté spirituelle, nous compensons le manque d'"Etre" avec une fringale d'"Avoir".
Il y a des fortes probabilités pour que nous nous rendions compte progressivement que nos désirs réels se trouvent ailleurs que dans la possession des choses et dans la pseudo-réussite sociale basée uniquement sur les apparences matérielles.
Alors peut-être deviendrons-nous TOUS sages et aurons-nous alors un véritable avenir.....?

lundi 11 mai 2009



Voilà qui illustre le texte précédent...

samedi 9 mai 2009

J'ai compris depuis quelques années que je travaille avec les forces vives de la Nature. Le jardin est ce qu'il est dans un partenariat avec les énergies de la Nature.
Peu de personnes le ressentent, mais ce n'est pas le jardinier qui commande. Le jardin enseigne les gestes, les actions les plus appropriées. Le fait, l'option, s'imposent comme étant la meilleure manière d'agir.
Les végétaux n'ont jamais été aussi beaux, je ressens leur pleine santé, leur force, leur puissance de vie. Une sorte d'équilibre s'installe dans le jardin, il est beau, les plantes y vivent bien. Cela se voit
Mais ma réflexion venait d'un tout autre cheminement...
On voudrait que l'évolution de l'homme soit magnifique, spirituelle, harmonieuse... On sait bien que ce n'est pas le cas, mais on espère en l'avenir, on y croit...
Or, depuis que le monde des humains est venu à la Conscience, bizarrement, je n'ai pas le sentiment que nous en prenions le chemin, loin s'en faut!

Dans les années 80, un sage japonais, Masanobu Fukuoka, a voulu enseigner aux hommes la meilleure façon de cultiver. "La Voie du retour à la Nature" pointait du doigt les mauvaises pratiques agricoles qui ne mènent qu'à un appauvrissement des sols et à une désertification. Déjà en 1974, il démontrait l'absurdité de nos comportements dits "modernes". On voit ce que ça donne aujourd'hui, vingt à trente ans plus tard...!
Quand je relis les témoignages de ces précurseurs géniaux des Jardins de Findhorn, je me demande, tout comme pour Fukuoka, pourquoi leurs idées, leurs façons de vivre et de cultiver en harmonie totale avec ces forces de la Nature, ne se sont pas répandues d'une manière générale dans le monde...
En dehors de toute forme de religion, l'esprit profond de l'homme est là et cependant, nous nous en éloignons considérablement (à part quelques uns, mais ce petit nombre ne suffit pas au regard de la masse)

Il en est de même pour la pensée, la spiritualité. Nous n'avons pas progressé. Quand on relit les textes des anciens sages, aussi loin que l'on remonte, nous retrouvons les mêmes dénonciations, les mêmes alertes, les mêmes espoirs... déçus (?).
En ce qui concerne la religion chrétienne, les religieux n'ont pas suivi Jésus, ils ont fabriqué leurs dogmes, leurs doctrines. L'enseignement d'origine est déformé, recouvert d'oripeaux qui l'étouffent et l'empêchent de rayonner. C'est certainement ce qu'on peut constater dans les autres religions.

L'écologie est devenue à la mode et pourtant, nos comportements ne sont pas en accord avec le véritable respect de la Nature.
On se refuse à une quelconque restriction :
L'eau potable est devenue un problème, mais on ne changera pas nos façons de faire, non, on va puiser de plus en plus profondément dans les nappes phréatiques.
Les terres agricoles sont une richesse incomparable dont on aurait bien besoin dans le futur mais on préfère les sacrifier à l'urbanisation.
Les voitures, les transports routiers, créent des difficultés d'engorgement, de pollution, mais il n'est pas question de se priver une seconde de nos sacro-saints véhicules!
Il ne manque pas d'exemple de la sorte.
Je ne crois pas à un retournement de situation, à une évolution positive et, pour en parler avec des spécialistes du climat, je sais qu'ils partagent cette constatation. On ne veut pas affoler les populations et de fait, les répercussions ne sont pas visibles immédiatement, pas encore et pas d'une manière générale. Alors, on continue! On fait semblant de croire à notre invulnérabilité, à notre supériorité.
Et celui qui ose dire la vérité est "exécuté", condamné au silence, ou du moins à un discours édulcoré (véridique!), c'est de mauvais aloi de paraître pessimiste :
Restons politiquement et idéologiquement corrects!