jeudi 17 janvier 2008

Vivre ses rêves


Certains nous disent qu'il faut réaliser ses rêves dans sa vie... Quels ont été et quels sont mes rêves?
Il me semble que mes rêves m'emmenaient dans la poésie de la vie, dans la beauté des jours, de l'environnement. Sans but bien défini, c'est plutôt une atmosphère qui se dégageait de mon enfance et de mes rêves d'avenir. Quand j'avais quinze ou seize ans, je rêvais d'une autre vie que celles que je voyais autour de moi. Mes camarades pensaient benoitement carrière, confort matériel, installation dans la vie sociale, etc. Tout cela ne m'intéressait guère. Devenir employée dans un bureau, quand bien même c'était assistante de direction, ne me semblait pas un brillant avenir, en tout cas pas pour moi. Je rêvais à autre chose, à d'autres horizons, mener ma vie autrement que "monsieur et madame tout le monde".
Et je voulais aussi trouver le compagnon, la perle rare avec qui je pourrais construire cette autre vie car pour moi, ensemble tout est possible et il fut -et est encore- en effet ce formidable souffle du grand large.
Quelque part, je crois que d'une certaine manière, j'ai réalisé ces rêves intérieurs qui me portaient vers d'autres cieux. Pas simplement autour du monde, non, car il me paraît incontestable qu'on ne voyage pas de prime abord dans un avion, un bateau ou dans un train, mais on voyage en tout premier lieu dans sa tête.
Combien de nos relations n'ont jamais réussi à quitter leur petit " chez eux" même à l'autre bout de la terre!
Je n'ai jamais pu me faire à l'idée de venir regarder les populations sous le nez, comme on peut le faire dans un zoo ou une réserve. Or, c'est exactement ce que font la plupart des touristes. On s'en va en voyage organisé, on s'intalle en pays conquis ( par les agences de voyage, les hôtels de luxe, et tutti quanti), et on revient sans avoir jamais rencontré réellement les gens du coin. Le voyage touristique me fait horreur en lui-même. Ces hordes de touristes bruyants, inconscients si ce n'est d'eux-même, déplaisants au possible, me font fuir immédiatement.
La chance a voulu que nous puissions voyager d'une toute autre manière et j'ai pu découvrir des endroits "paradisiaques". Paradisiaques, oui, si l'on veut, vu d'ici, avec notre appréciation d'occidental. N'importe quel pays est paradisiaque, chez nous aussi, c'est un Eden sur terre, simplement, il faut savoir le voir.
Cette disposition de l'esprit m'a fait considérer en définitive chaque lieu comme tout autre, avec son charme, sa beauté, son exotisme... mais aussi, ses difficultés, ses inconvénients. L'herbe n'est pas plus verte ailleurs.


Au bout de ces cinquante et quelques années, je me demande encore aujourd'hui pourquoi ces rêves qui se dessinent ? Où en sont-ils?
L'un d'entre eux est en cours de réalisation : ce jardin poétique, "paradisiaque" dont j'ai la responsabilité. Un bout de nature, travaillée certes, mais oasis de paix pour les oiseaux, les animaux qui viennent s'y installer, et l'homme en particulier. Créer un peu de douceur dans ce monde de brutes.
Et cela d'autant plus que les hommes détruisent l'ensemble de la planète. Un matin de printemps au milieu des chants d'oiseaux et des jeunes fleurs qui commencent à pointer le bout de leur nez, c'est quelque chose du paradis. C'est peut-être pour cela, pour cette relation avec la vie dans toute sa splendeur que ce rêve de jardin vit en moi. Je ne l'ai pas à proprement parlé "fabriqué", il est venu un peu tout naturellement.

mercredi 16 janvier 2008

Ecologie... Et comment!


quelques petits gestes appliqués chez nous pour aider notre pauvre planète :

D'abord, tout le jardin est conçu d'une manière naturelle : les végétaux sont caractéristiques de la région et parfaitement adaptés aux conditions climatiques.
Pas de produits chimiques pour les traitements et du reste, les plantes sont choisies pour résister aux maladies. La plupart d'entre elles est venue tout naturellement par les airs ou par les oiseaux et autres animaux.
Les "herbes folles" sont conservées précieusement, elles ont leur utilité, ainsi que les insectes qui vont avec...! Une partie de la "pelouse" est gardée sauvage pour permettre aux insectes d'en profiter.
Pas d'arrosage intempestifs de la pelouse et autres... Elle est sèche, et alors?
La récupération de l'eau est permanente. Je n'utilise pas de produits chimiques dans mon eau de lavage et pratiquement toute l'eau usée peut être réutilisée pour l'arrosage.
Beaucoup de coins du parc ont été aménagés pour résister à la sécheresse.
Des cuves de récupération ont été installées sous les gouttières. Nous avons même un réservoir de 25m3 qui se remplit uniquement par l'eau de pluie et qui se révèle amplement suffisant pour les plantes acidophiles.
Rien de ce qui provient du jardin n'est jeté, tout est composté et réutilisé. Les déchets provenant de la maison également.
Nous ne prenons jamais de bain, la douche est bien suffisante et l'eau, là aussi, est récupérée.
Le réservoir des toilettes a été réduit pour ne pas gaspiller inutilement de l'eau potable. A présent, nous utilisons également des toilettes sèches qui fonctionnent très bien!
Nous avons un puits mais utilisé parcimonieusement pour ne pas tirer trop sur la nappe phréatique.
L'arrosage du potager se fait au goutte à goutte. Evaporation nulle.
Nous ne consommons que les produits de saison, et pour cause, les légumes sont ceux du jardin!
Quand il faut arroser malgré tout, c'est au pieds des végétaux et de nuit (en soirée). De plus, tout est paillé largement pour éviter l'évaporation.
Nous n'utilisons pas la voiture inconsidérément. Les déplacements les plus courants se font en vélo.
Pas question de prendre l'avion! Les autoroutes ne font pas partie de nos itinéraires de déplacements. De toutes façons, la vitesse ne sert à rien.
Toutes les ampoules de la maison sont économiques.
Le chauffage est réduit au maximum, l'hiver quand nous avons 18° dans la maison, c'est le grand maximum!
C'est la cheminée avec un insert qui chauffe toute la maison (elle est petite et très bien isolée), les chambres restent très "fraîches"!
Et nous brûlons tout ce qui est possible de brûler, cela dégage au moins un peu de calories.
Bon, je crois que j'ai fait le tour... et j'ai dû en oublier!
Tout ça pour dire qu'il y a des personnes qui se soucient de l'environnement, pas simplement en paroles...