lundi 15 mars 2010

force de vie


«Il y a une vitalité, une force de vie, une énergie qui est transmise à travers vous dans l'action, et parce qu'il n'y a qu'un seul "vous" à tout moment, cette expression est unique.
Si vous la bloquez, elle n'existera jamais à travers aucun autre médium que vous et sera donc perdue. Le monde ne la connaîtra pas. Ce n'est pas à vous de déterminer sa qualité, ni de la comparer avec d'autres expressions. Votre travail est de garder le canal ouvert.»

– La chorégraphe Martha Graham

jeudi 21 mai 2009


Commentaire d'Eipho sur l'article précédent :

"Mais je me demande quelque chose. Est-ce que sans cela, c'est à dire, si nous n'avions pas tout exploité, pollué, abîmé, est-ce qu'on l'on se bougerait autant que l'on le fait maintenant dans cette planètaire prise de conscience ? Je veux dire, que si ça se passe maintenant, c'est peut-être parce qu'il y a un sens. La terre est un berceau qu'ils avaient dit. Je dis aussi qu'elle est une école. Si nous ne percevions pas un terme, alors tout tournerait toujours pareil, et il faut que ça change !"

Je me pose cette question également. Car nous sommes tout de même les enfants de cette Terre, enfants de la Force de Vie qui anime toute chose et toute créature vivante. De plus, nous avons certainement à évoluer d'une toute autre manière que nous l'avons fait jusqu'ici. Cette prise de conscience généralisée nous permet enfin de comprendre que le matériel ne nous satisfera pas et que nous avons à élever notre conscience à des stades supérieurs de vibrations.

En ce sens, oui, la Terre est une école et nous avons encore beaucoup à apprendre.
Nous pouvons constater que plus l'être humain s'élève spirituellement (en dehors de toute religion), plus il se détache des "avoirs", des biens de consommation, de la vie matiérielle, que la plupart d'entre nous considère comme indispensables.
Je dirais que cette vision étroite de notre existence fait preuve sans doute d'une pauvreté spirituelle, nous compensons le manque d'"Etre" avec une fringale d'"Avoir".
Il y a des fortes probabilités pour que nous nous rendions compte progressivement que nos désirs réels se trouvent ailleurs que dans la possession des choses et dans la pseudo-réussite sociale basée uniquement sur les apparences matérielles.
Alors peut-être deviendrons-nous TOUS sages et aurons-nous alors un véritable avenir.....?

lundi 11 mai 2009



Voilà qui illustre le texte précédent...

samedi 9 mai 2009

J'ai compris depuis quelques années que je travaille avec les forces vives de la Nature. Le jardin est ce qu'il est dans un partenariat avec les énergies de la Nature.
Peu de personnes le ressentent, mais ce n'est pas le jardinier qui commande. Le jardin enseigne les gestes, les actions les plus appropriées. Le fait, l'option, s'imposent comme étant la meilleure manière d'agir.
Les végétaux n'ont jamais été aussi beaux, je ressens leur pleine santé, leur force, leur puissance de vie. Une sorte d'équilibre s'installe dans le jardin, il est beau, les plantes y vivent bien. Cela se voit
Mais ma réflexion venait d'un tout autre cheminement...
On voudrait que l'évolution de l'homme soit magnifique, spirituelle, harmonieuse... On sait bien que ce n'est pas le cas, mais on espère en l'avenir, on y croit...
Or, depuis que le monde des humains est venu à la Conscience, bizarrement, je n'ai pas le sentiment que nous en prenions le chemin, loin s'en faut!

Dans les années 80, un sage japonais, Masanobu Fukuoka, a voulu enseigner aux hommes la meilleure façon de cultiver. "La Voie du retour à la Nature" pointait du doigt les mauvaises pratiques agricoles qui ne mènent qu'à un appauvrissement des sols et à une désertification. Déjà en 1974, il démontrait l'absurdité de nos comportements dits "modernes". On voit ce que ça donne aujourd'hui, vingt à trente ans plus tard...!
Quand je relis les témoignages de ces précurseurs géniaux des Jardins de Findhorn, je me demande, tout comme pour Fukuoka, pourquoi leurs idées, leurs façons de vivre et de cultiver en harmonie totale avec ces forces de la Nature, ne se sont pas répandues d'une manière générale dans le monde...
En dehors de toute forme de religion, l'esprit profond de l'homme est là et cependant, nous nous en éloignons considérablement (à part quelques uns, mais ce petit nombre ne suffit pas au regard de la masse)

Il en est de même pour la pensée, la spiritualité. Nous n'avons pas progressé. Quand on relit les textes des anciens sages, aussi loin que l'on remonte, nous retrouvons les mêmes dénonciations, les mêmes alertes, les mêmes espoirs... déçus (?).
En ce qui concerne la religion chrétienne, les religieux n'ont pas suivi Jésus, ils ont fabriqué leurs dogmes, leurs doctrines. L'enseignement d'origine est déformé, recouvert d'oripeaux qui l'étouffent et l'empêchent de rayonner. C'est certainement ce qu'on peut constater dans les autres religions.

L'écologie est devenue à la mode et pourtant, nos comportements ne sont pas en accord avec le véritable respect de la Nature.
On se refuse à une quelconque restriction :
L'eau potable est devenue un problème, mais on ne changera pas nos façons de faire, non, on va puiser de plus en plus profondément dans les nappes phréatiques.
Les terres agricoles sont une richesse incomparable dont on aurait bien besoin dans le futur mais on préfère les sacrifier à l'urbanisation.
Les voitures, les transports routiers, créent des difficultés d'engorgement, de pollution, mais il n'est pas question de se priver une seconde de nos sacro-saints véhicules!
Il ne manque pas d'exemple de la sorte.
Je ne crois pas à un retournement de situation, à une évolution positive et, pour en parler avec des spécialistes du climat, je sais qu'ils partagent cette constatation. On ne veut pas affoler les populations et de fait, les répercussions ne sont pas visibles immédiatement, pas encore et pas d'une manière générale. Alors, on continue! On fait semblant de croire à notre invulnérabilité, à notre supériorité.
Et celui qui ose dire la vérité est "exécuté", condamné au silence, ou du moins à un discours édulcoré (véridique!), c'est de mauvais aloi de paraître pessimiste :
Restons politiquement et idéologiquement corrects!

mercredi 29 avril 2009

un mot en passant...

Pourquoi ne suis-je pas sur mon blog depuis des jours et des jours...?
Parce que la Nature m'appelle.
L'hiver est une saison propice à l'intériorité, à l'écriture mais le printemps amène tout autre chose.

Le jardin est un espace merveilleux de communion, de spiritualité.
Le foisonnement, l'exubérance de la vie, entraîne dans son sillage son partenaire de culture.

Le jardin donne la Vie

jeudi 12 mars 2009

Le chant de la vie


Toutes les espèces obéissent aux lois de leur nature : l'abeille fait son miel, le rossignol exécute son chant, le poisson navigue en eau profonde, le papillon éclot de la chrysalide, le tournesol se tourne vers le soleil...
Mais l'homme, à quoi est-il destiné? Qelle est sa vocation?

La liberté à la fois merveilleuse et vertigineuse liée à la condition humaine tient à ceci : chaun d'entre nous est convié à inventer sa raison d'être, à agencer les traits saillants de sa vie qui finit par devenir unique et irremplaçable - dans le meilleur comme dans le pire.
Reste à régir notre responsabilité face à notre destinée. Toute notre vie, nous pouvons vivre à côté de nous-mêmes ou, au contaire, rejoindre le lieu où nous nous sentons appelés, pour lequel nous sommes faits.
Chacun d'entre nous possède une petite musique intérieure. Tout l'art de vivre consiste à se mettre au diapason de celle-ci. Jamais nous ne nous départissons de cette mélodie intime qui donne le ton de notre vie, de nos relations et peut-être même des énénements qui nos adviennent. A nous d'en découvrir le rythme et l'harmonie et d'en avoir une interprétation toujours plus juste et plus sensible.
Nous avons à être nous-même le plus possible.

mercredi 25 février 2009

BRF Bois Raméal Fragmenté


On parle beaucoup de BRF actuellement, on découvre les bienfaits de cette technique de jardinage. Or je me suis aperçue que sans le savoir, comme Mr Jourdain qui faisait de la prose en l'ignorant, je pratiquais ce BRF depuis 10 ans, et cela pour le plus grand bien de notre terrain. Il est devenu un splendide jardin grâce à cette technique.
Il me restait à connaître le pourquoi et le comment. De comprendre le processus. Mais l'approche que j'en avais se révèle très « nature » et efficace.
En fait, c'est l'observation des conditions climatiques qui m'a amenée à cette technique. La sécheresse qui sévit chez nous m'a incitée à pratiquer le paillage à grande échelle et comme nous ne disposions que des produits venant de notre jardin, nous en sommes venus à broyer et recycler tous les « déchets » qui résultaient de l'entretien du terrain. En quelque sorte, rendre à la terre ce qu'elle avait donné tout au long de l'année.
Le sol de notre jardin absorbe tout ce qu'on peut lui donner, de nature sablonneuse, il ne retient guère les éléments fertilisants, ce qui fait que le moindre apport d'humus est intégralement "dévoré" très rapidement. Et c'est bien le principe du BRF : nourrir la terre avec des débris végétaux. Excellent à tous les points de vue! Et le travail du sol en est grandement facilité puisque pour ainsi dire, je ne retourne jamais la terre à la bêche. Un simple binage suffit (tout au moins, le principe est valable pour le type de jardin en question)
Sans cette technique, nous n'aurions rien pu obtenir dans ce terrain très pauvre et sec à l'origine. J'ai vu, au cours des années, la terre se tranformer, de jaunâtre et sans consistance elle est devenue un véritable terreau brun, riche et fertile.